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Vie économique

La richesse des commerces de centre-ville en densité comme en qualité est sans doute ce que souligne principalement les médias qui viennent faire des reportages. Ce résultat résulte d’une volonté politique continue depuis 1995. Il fut alors décidé de ne pas autoriser de zones commerciales périphériques.

La deuxième mesure importante fut d’instaurer dans le PLU un périmètre de sauvegarde du commerce de proximité et d’y instaurer l’interdiction de transformer un local de commerce de détail en bureau ou logement.

Enfin un accord avec la CC Pays Houdanais et la commune de Maulette s’est formé pour développer dans cette dernière une zone commerciale maîtrisée et limitée complémentaire du commerce de centre-ville de Houdan.

Sur la base de ces trois mesures importantes, on a cherché à augmenter la clientèle potentielle du centre-ville par un accroissement de la population du bassin de vie houdanais, une augmentation des employés des zones d’activités, un accroissement des visiteurs de la ville (galerie d’art, visite du donjon rénové, animation de la ville, …), un aménagement du centre-ville (trottoirs, accessibilité handicap, … ), une concertation permanente avec les commerçants individuellement et collectivement, un appui à la performante association des commerçants, … un accompagnement des créations de commerce par la CC Pays Houdanais et par l’appui de la Région par des subventions.

La progression permanente des commerces et de la fréquentation a naturellement entraîné une augmentation de la tension sur le stationnement à laquelle la régulation de type zones bleues et vertes ne répond plus efficacement. La réalisation de deux cents places souterraines en centre-ville est la prochaine étape du développement pérenne du commerce de centre-ville, gage d’un habitat de qualité, de déplacements réduits, de convivialité.

Ceci est le résultat de la politique conduite depuis 1995. Rien n’étant jamais acquis définitivement, elle doit être soutenue en y ajoutant des défis qualitatifs comme un commerce avec moins de déchets, un e.commerce collectif, une optimisation des livraisons, etc…, en tirant partie au maximum de tous les paramètres locaux.

Mais les reportages pointent aussi de mieux en mieux l’apport d’emplois de Houdan à son propre bassin d’emploi. La ville de Houdan a un taux d’entreprises de 19 entreprises pour 100 habitants contre un taux d’environ 10 pour la France.

Elle a aussi un taux d’emploi supérieur à 1,8, c’est à dire qu’elle a, sur son territoire communal, 1,8 emploi offert pour 1 actif de ce même territoire. Ces emplois sont assurés par ses emplois publics (hôpital local, administrations, …), les entreprises (exclusivement des PME), des zones d’activités dans lesquelles sont interdites les activités commerciales de détail et enfin par les nombreux commerces de centre-ville. Des activités qui s’enracinent dans le territoire et n’ont pas de possibilité ou d’envie de délocalisation ou d’optimisation fiscale.

Certes, tous les houdanais ne travaillent pas à Houdan. Mais la situation géographique de la ville, le fait qu’elle soit bien desservie en terme de réseau routier et moyens de transport (gare…) permet de trouver un emploi hors les murs de la ville, quand ceux qui existent sur place fournissent des emplois aux habitants des communes voisines.

Et Houdan dispose aussi d’un secteur locatif important y compris social (15% de logements sociaux sans y être contraint par la loi) qui accueille ceux qui sont en chômage de longue durée ou subissent des accidents de la vie.

Cette expérience houdanaise vaut ce qu’elle vaut. Elle peut fournir des éléments de réflexion à des villes centres à distance de grands pôles urbains. Mais elle ne peut être copiée/collée, les paramètres de chaque commune étant différents.

Association des Commerces du Pays Houdanais (ACPH)
Association des Industriels du Pays Houdanais (APHIE)